Les annonces sont violentes, non remplacement de plus de 500 agent􀄁es (CDD ou départs de la collectivité), remise en cause du temps de travail négocié lors du passage aux 1 607 h avec perte de 12 jours de RTT par an. La vice-présidente en charge du personnel, annonce, dans un communiqué, des mutations et des fermetures de services, des coupes dans les aides sociales aux agent·e·s, ce sont 21 millions d’économies aveugles sur le budget RH.
Elle aura même l’outrecuidance de faire cette annonce sous la photo de Jean Jaurès !
Aucune mission du département ne sera épargnée, puisque les politiques publiques sont elles aussi remises en cause.
En Haute-Garonne, d’autres collectivités sont aussi impactées. Pour la Mairie de Toulouse et Toulouse Métropole c’est 66 millions d’économies. Dans les petites et moyennes collectivités, ce sont des fermetures de services, des non-renouvellements de CDD, variables d’ajustement de nos patrons, et une baisse du service à la population. Nous assistons en Haute-Garonne à l’accélération de la casse du service public, et ce sont bien les populations les plus précaires qui seront les plus exposées aux conséquences de cette politique autoritaire d’austérité.
Fermeture de crèches, d’écoles, de services jeunesses, de restaurants scolaires, baisse de moyens pour la protection de l’enfance, baisse des aides aux personnes âgées, moins d’entretien de nos bâtiments publics, nos écoles, nos collèges, nos routes, nos villes, …
Pour les agent·e·s des collectivités, c’est la dégradation annoncée des conditions de travail à cause des diminutions d’effectifs. C’est travailler plus avec toujours moins.
Les annonces du gouvernement ne sont pas de nature à améliorer nos conditions de vie :
- 3 jours de carence,
- diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
- non versement de la GIPA,
- gel du point d’indice.