– Conserver le vigile de manière pérenne, autrement dit tant que la crise ne sera pas réglée en profondeur. Que le vigile (ou les vigiles s’il doit y avoir une rotation) choisi soit opérationnel au vu de la situation très particulière. Les agent.es de Gao doivent être consulté.es sur le sujet.
- Repenser de quoi occuper les jeunes du quartier en ouvrant d’autres structures, des espaces pour jeunes adaptés. Il y a des locaux vides disponibles, dans la galerie Auchan ou à la mairie annexe des Thébaudières. Il serait peut-être judicieux de déléguer ces espaces à des associations qui pourraient s’en occuper avec plus d’efficacité.
- Exclure pour au moins un an de la Médiathèque les jeunes individus qui mettent en danger permanent la santé des agent.es et des usager.es.
- Recruter deux purs médiateurs à Gao, deux agent.es qui travailleraient à 100% sur la problématique sans être parasités par des missions dévolues aux bibliothécaires. Le DGA a affirmé aux agent.es que la médiathèque Gao n’était pas comme les autres. On attend donc du personnel spécifique en plus des bibliothécaires et ludothécaires. Des spécialistes. Même si c’est un gros mot à notre époque dans la fonction publique territoriale. Sur les deux recrutements, il en faut au minimum un qui ne remplace pas un autre poste. L’effectif global doit passer de 8 à 9 ou 10 agent.es.
- Réduire les horaires d’ouverture afin de soulager les bibliothécaires et leur laisser le temps de préparer sereinement leurs animations. Repenser ces nouveaux horaires en concertation (réelle) avec les agent.es sur place qui sont les mieux à même de jauger les bons créneaux. Il faut peut-être songer à fermer aux horaires et/ou jours de la semaine qui coïncident avec les plus grosses tensions recensées.
- Mettre en place une concertation avec les agent.es, la Ville et les syndicats pour travailler ensemble sur ces changements et entendre peut-être d’autres propositions des agent.es.
- La Ville doit coordonner le travail sur la communication entre les différents services du quartier. Et commencer par informer tous les agents des différents incidents qui peuvent survenir, au lieu de les taire.
Parce que travailler ensemble, c’est commencer par se dire ce qu’il se passe.
Il est plus que temps de protéger les agent.es de Gao.
Il est temps aussi de prendre des mesures dans les autres services où le danger et la violence sont également de mise, à commencer par le CSC du Sillon.
Plus jamais une agente, une femme, ne doit être rouée de coups gratuitement par qui que ce soit.
Nous revendiquons un Vigile pour commencer au CSC, à l’instar de celui posté à la médiathèque.
Nous demandons à la Ville d’organiser une grande concertation sur le CSC avec les agent.es, la Ville et les syndicats, afin de prendre les mesures qui s’imposent et de mettre en place une politique à même de protéger les agent.es et de faire cesser cette violence.
Le syndicat SUD doit être associé à ce travail, et le CHSCT informé de tout ce qu’il se passe.
Les agent.es du CSC doivent être écouté.es, les élu.es de la Ville ne doivent plus prendre leurs décisions dans leur coin sans consulter les acteurs de terrain.
La leçon est cinglante, il est urgent d’agir.
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