
Ministère, tutelles et employeurs n’ont à la bouche que les mots « attractivité des métiers », parce que les services – dans tous les champs du social et médico-social – ne peuvent plus fonctionner tellement le nombre de postes vacants est important. Et avec la crise sanitaire et sociale actuelle, la charge de travail explose, le travail « en mode dégradé » est devenu la norme et nos salaires stagnent. Certains départements et syndicats d’employeurs vont jusqu’à interpeller le gouvernement pour verser le complément de traitement indiciaire (CTI) aux « oublié-e-s du SEGUR », presque la larme à l’œil !
Mais en réalité les salarié·e·s du secteur ne sont pas oublié·e·s ! Au contraire. Un plan méticuleux est mis en place pour casser le secteur social et médico-social, par la baisse des salaires et la casse des conventions collectives, par la marchandisation du secteur, par les restructurations, fermetures d’établissements et services, par des moyens qui diminuent au détriment de la population. Mais leur plan n’est pas inéluctable : le 7 décembre nous avons montré notre force et avons prouvé que nous ne sommes pas condamnés à être les invisibles. Pour gagner, la mobilisation doit continuer !
Le 27 janvier, participons à la journée de grève interprofessionnelle pour les salaires. Manifestons au sein d’un cortège du secteur social et médico-social.
Entre le 27 janvier et le 1er février, dans toutes les structures où c’est possible, multiplions les actions et débrayages pour montrer que sans nous les services ne fonctionnent pas.
Et le 1er février, la grève du social et médico-social doit être générale : soyons toutes et tous mobilisés et dans la rue. Une assemblée des grévistes permettra de discuter des suites de la mobilisation puis nous manifesterons toutes et tous ensemble !
Exigeons :
- Recrutement et la création massive d’emplois sur des statuts pérennes, pour des moyens et des financements à la hauteur des besoins
- Augmentation de 300 € net par mois pour toutes et tous dans le public comme dans le privé et l’attribution immédiate des 183 € pour tous les travailleurs·ses du secteur social et médico-social
- Contre la casse des conventions collectives et contre les processus de marchandisation du social et du médico-social
Mardi 1er février : AG à 12h30 au FJT Pilâtre (2, rue Georges Ducrocq à Metz)
MANIFESTATION à 14h, départ du Centre Pompidou, Metz