Par ces temps incertains, la culture apparait comme un espace d’échange, de découverte, de savoir et de loisirs. Nonobstant la vision étriquée que nos dirigeant.e.s en ont, la réduisant à un luxe superflu, nous revendiquons l’accès libre et inconditionnel à un service public de la culture.
Les droits culturels des publics sont aujourd’hui bafoués.
Nous exigeons donc :
- un service public de la culture de la culture de qualité, rendu par des agent.e.s publics et non bénévoles,
- la gratuité inconditionnelle de l’ensemble des services proposés par les bibliothèques, les musées, les lieux du patrimoine…
- l’accès pour toutes et tous aux enseignements prodigués par les écoles de musique, de danse, d’arts dramatique, plastique…
- des moyens pérennes de fonctionnement détachés des contingences matérielles,
- des politiques culturelles non inféodées aux alternances de l’exécutif,
- la reconnaissance de la diversité des pratiques culturelles contre une culture prescriptive et élitiste,
- des agent.e.s déprécarisé.e.s, formé.e.s,
- Des rémunérations décentes pas en dessous de 2000 euros nets.
En outre, par ces temps de pandémie, à l’image de la culture dite commerciale, nous demandons un accès inconditionnel, non soumis au passe, à tous les établissements de culture et de loisirs.