Pourtant, le gouvernement s’obstine, reste droit dans ses bottes, continue de s’enfermer dans son impasse. Il s’efforce de passer à autre chose et s’enfonce dans le déni. Par l’injustice de ses réformes passées (assurance chômage, logement…) et à venir, par son intransigeance et la brutalité de la répression, il joue la politique du pire.
La colère sociale est profonde : à travers l’opposition totale à cette réforme régressive, c’est aussi les urgences en matière de salaires, de conditions de travail, de réduction des inégalités sociales, de transition écologique et de démocratie qui s’expriment.
L’Union syndicale Solidaires appelle à faire du mois de mai celui de l’expression de la colère, de la contestation toujours légitime, à continuer à faire toutes les actions marquant notre opposition à la réforme des retraites.
La mobilisation contre la réforme des retraites n’est en effet pas terminée et elle ira jusqu’au retrait.
Nous pouvons encore gagner : nous nous saisirons du référendum d’initiative partagé (s’il est validé par le conseil constitutionnel), et de la proposition de loi qui vise à abroger la loi Macron sur les retraites. En ce sens, dans les prochains jours, nous déciderons au sein de Solidaires des actions et mobilisations à mener d’ici au 6 juin, date de mobilisation et de grève intersyndicale pour peser sur le vote des député·es et sénateurs·trices contre la réforme des retraites.
Les prochaines semaines, avec le 6 juin en ligne de mire, seront importantes pour nos combats. Solidaires continuera également à porter les sujets d’urgence majeurs, travaillera à des revendications unitaires, et discutera des meilleures tactiques pour obtenir des avancées concrètes.
solidaires.org