Au travail, la discrimination, les propos et les agressions racistes et xénophobes sont
interdit·es et puni·es par la Loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.
Aucune opinion, tant qu’elle n’est pas exprimée publiquement ne peut être poursuivie, mais
le droit sanctionne les manifestations de racisme ou d’antisémitisme à travers des propos ou des actes. Il faut donc qu’un acte soit commis ou que des propos soient tenus pour être sanctionnés. Lorsqu’ils sont tenus publiquement les peines sont beaucoup plus sévères.
Le racisme est une forme de discrimination. Concrètement, ce terme peut être associé à des comportements et mesures défavorables ou négatifs de la part de l’employeur, de responsables hiérarchiques ou d’agent·es à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine, nationalité, de leur appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, à une nation ou à une prétendue race ou religion.