Dans un contexte de chômage de masse, reculer l’âge de la retraite ne fait qu’aggraver la situation de l’emploi et du chômage. Surtout quand les plus de 55 ans ne sont que 1 sur 2 à travailler.
Macron lui-même déclarait avec véhémence, le 25 avril 2019 : « Tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, franchement ce serait assez hypocrite de décaler l‘âge légal ». On n’aurait pas dit mieux !
Contraindre les plus âgé·e·s d’entre nous à travailler plus longtemps, pour celles et ceux qui en ont encore la possibilité : c’est priver mécaniquement de l’accès à l’emploi autant de plus jeunes. En effet, dans les collectivités, quand un·e agent·e part à la retraite, l’usage veut que le poste vacant soit à nouveau pourvu par une nouvelle embauche... même si de plus en plus de postes disparaissent lorsque l’agent·e l’occupant part. S’il ou elle retarde son départ à la retraite pour cause de recul de l’âge légal ou d’augmentation de la durée de cotisation, c’est une occasion de plus pour l’employeur de geler l’embauche.
– pour toutes et tous, un départ à la retraite à 60 ans ;
– la retraite à 55 ans pour les métiers pénibles ;
– une retraite équivalente à 75% de notre dernier traitement minimum ;
– aucune pension de retraite inférieure au SMIC.