"Les libertés ne se donnent pas... elles se prennent" Pierre Kropotkine
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Fédération SUD Collectivités Territoriales : Travailleur.euses du social et du médico-social.... En grève le 1er février !

Appel de SUD CT 38

Travailleur.euses du social et du médico-social.... En grève le 1er février !

Grenoble
Le 7 décembre n’était qu’un début !
Jeudi 27 janvier départ 10h de la gare de Grenoble
Le 1 février 2022, occupons la rue encore plus nombreux.ses.
RDV à 14H devant l’IUT Carrières Sociales place Doyen Gosse

Publié le 25 janvier 2022

Après la mobilisation historique du 7 décembre 2021 -50 000 professionnel·les et des étudiant·es du secteur social et médico-social dans la rue nous devons continuer à amplifier le mouvement et nous rendre plus visibles et plus audibles en répondant au nouvel appel national de mobilisation et de grève du 1er février.
Soyons encore plus nombreux·euses, déterminé·es et exigent·es !

Nous, éducateurs.rices, assistant.es sociaux.les, travailleurs.ses du social , puéricultrices, secrétaires médico-sociales, assistant.es familiaux.les, infirmières, psychologues, médecins… sommes confronté·es à des conditions de travail qui ne permettent plus l’exercice des missions qui nous incombent.

L’insuffisance chronique et criante de moyens et d’effectifs a des effets de plus en plus visibles. Les services sociaux dans notre collectivité souffrent depuis de nombreuses années d’un manque important de moyens pour garantir ses missions à destination des populations fragilisées socialement.

Comment accepter qu’en Isère, le Conseil Départemental, ne donne pas suite à plusieurs centaines de mesures éducatives demandées par les familles ou par les Juges pour Enfants ? Comment accepter que les délais de réponse aux dossiers déposés par les personnes en situation de handicap atteignent 14 mois ? Comment comprendre que l’action sociale, mission prioritaire du Département, soit passée de la première, à la seconde puis aux septième et onzième vice-présidences depuis les dernières élections ? Cette relégation protocolaire sous-entend-elle que la majorité désinvestit cette compétence ?

La charge de travail exponentielle, le sous-effectif chronique, la suppression de moyens à destination de la populat ion pr ivent les travailleurs.euses du social et médico-social d’outils indispensables à la résolution des difficultés. Cela a des conséquences indéniables sur la santé et la sécurité du personnel et provoquent des conflits de valeurs ingérables.

A cela vient s’ajouter la difficulté à recruter dans notre secteur. Rien d’étonnant ! Le gouvernement suivi par les collectivités territoriales dont le Département de l’Isère sont responsables car ils ne cessent de fragiliser la fonction publique et de dégrader nos conditions de travail. Dans toutes nos collectivités nous faisons les mêmes constats.

Alors, pour ne plus tomber malade, pour que les contractuel·le.s fraichement nommé.e.s ne quittent plus nos services afin de se protéger et fuir l’insupportable, pour ne plus craquer les uns après les autres, il est nécessaire de redonner du sens au travail social et de nous redonner les moyens de travailler. De manière urgente, nous voulons de vrais engagements et des actes forts.

Il est urgent de rouvrir et créer des places dans les services et établissements en charge de la Protection de l’Enfance, de l’Insertion sociale, du handicap, de la santé… Il est nécessaire de redonner les moyens aux collègues de la polyvalence, de l’ASE, de la PMI, de l’insertion, de la dépendance… et de réinvestir la prévention plutôt que le curatif.

Le 1er février, nous devons être encore plus nombreux·euses dans la rue et faire grève pour nos conditions de travail et nos salaires !

La peur doit changer de camp ! Refusons de continuer à travailler en « mode dégradé » ! Secouons notre employeur !

Rappelons aux exécutifs locaux qu’en ayant mis la main sur nos services publics ils doivent assumer une obligation de moyens à la hauteur des besoins ! Leur responsabilité est engagée !

. . . et dès le 27 janvier favorisons la convergence lors de la grève interprofessionnelle nationale avec les autres secteurs en lutte pour une augmentation immédiate générale des traitements et salaires.

Jeudi 27 janvier départ 10h de la gare de Grenoble
Mardi 1er février départ 14 heures place Doyen Gosse